Le MESSIE de HAENDEL
THE MAKING OF
Le MESSIE de HAENDEL
Nul besoin de présenter Le MESSIE de Georg Friedrich Haendel.
L'un des oratorios des plus célèbres et joués dans le monde, l'oeuvre
sacrée est devenu une sacrée oeuvre. Plébiscité autant par le public
que par les interprètes, Le MESSIE est programmé dès que
l'opportunité se présente : de formation de chambre sur instruments
d'époque jusqu'à des exécutions avec des centaines de participants ;
en organisant des rassemblements de choristes ad hoc, appelés
Scratch-Messiah dans les pays anglo-saxons ; en tant que spectacle
scénique ; ou encore le fameux Alleluia en flash-mob.
THE MAKING OF
AD FONTES crée, avec la comédienne Catherine Sparta, un nouveau spectacle autour du
MESSIE, basé sur un livre de l'écrivain Allemand Stéphan Zweig qui raconte la genèse de ce
chef-d'oeuvre absolu.
Stéphan Zweig écrit dans ses Très riches heures de l'humanité douze moments essentiels à ses
yeux dans l'histoire de l'humanité. Parmi ces événements, Le MESSIE, de Haendel, une de ces
oeuvres qui disent tout de l'Homme : son désarroi, ses fautes, sa stature ...
Dans La résurrection de Georges-Frédéric Haendel, Stéphan Zweig narre et commente à sa
manière la fin de la vie du compositeur et la création du MESSIE, composé en 1741 en 21 jours
et autant de nuits, dans le séisme créatif d'un homme ruiné, passé de mode et totalement
désespéré.
Le déclic en aura été un texte comme soufflé par Dieu au modeste Charles Jennens, poète
librettiste avec lequel Haendel avait déjà collaboré. À la lecture du livret, Haendel s'identifie
entièrement au Messie, prenant à son compte le panel d'émotions contrastées et relatées dans
la Passion du Christ. Quand Haendel souffre c'est Dieu
qui le console. Cette évidence le transcende.
Le compositeur devient alors son propre sujet de
création. Il sortira de cette résurrection artistique
totalement métamorphosé. Il n'aura de cesse de montrer
sa profonde gratitude et apportera son soutien aux plus
démunis : pour l'anecdote, le soir de la première
représentation du MESSIE à Dublin, l'intégralité des
recettes furent reversées aux oeuvres de charité.
L'ARGUMENT
L'idée originale de Jan Heiting était d'associer l'écriture de Stéphan Zweig à la musique du
MESSIE. Réunir Haendel et Zweig en un seul spectacle. Le chapitre sur la transe créatrice qui
habite Haendel durant ces 21 jours sera largement restituée.
Pour éviter la monotonie d'une lecture à voix haute, Esther Curzon, la nièce de Charles Jennens,
auteur du MESSIE, que j'incarnerai pour la circonstance, prendra en charge cette évocation. Par
le truchement de ses liens de parentés, elle relatera au public l'immense admiration que son
oncle portait à l'illustre compositeur et comment il a, malgré lui, contribué à la création de cette
oeuvre majeure qu'est le MESSIE. Catherine SPARTA
Pour l'effectif musical j'ai choisi de me rapprocher de la première exécution du MESSIE par
Haendel le 13 avril 1742 à Dublin. L'oeuvre était créée avec un orchestre de chambre de cordes,
deux trompettes, timbales et orgue seulement et un choeur de trois ou quatre chanteurs par
pupitre, les solistes chantant les choeurs également. Jan HEITING
La PRESSE (Le Messie le 18/12/2015 à l'Abbaye de St Victor à Marseille)
Le travail très propre de la direction, un choeur bien en
place et homogène, soutenu par des instrumentistes au
diapason, ont servi avec succès cet oratorio aux dessins
contrapuntiques parfois délicats à mettre en lumière, et
dont le sommet populaire demeure son Alléluia qu'on a
repris, comme de coutume, en bis... le chef, simplement,
se joignant au pupitre des basses !
Jacques Freschel - Zibeline